carnets tapuscrits d’une année musicale – 2004 – retour à discobabel

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29/07/2004 – Y’a une route / GERARD MANSET

C’est ICI, et je me demande bien pourquoi ils ont pris cet endroit LA.

C’est un virage que je prend parfois à pied dans mes rêves, sous un soleil chaud, sous la passerelle de l’autoroute.

C’est entre l’entrepôt Casino, le camp des gitans et l’ancienne carrière d’argile, l’endroit même au vivait dans un mobil-home mon copain Yohann, avec qui je disputait la première place de la classe. Adolescent, au collège, il était devenu un ado un peu con, avec la frange au gel et les joues creuses. On a mis nos pieds dans la boue rouge, avant que l’argile ne cède au béton des camions. On habitait à gauche, ma mémé à droite, et au milieu, c’était Unilever, le fabricant de savons.

Ma maison n’existe plus.

 

 

C’est pour la petite grue au fond, jamais accessible, que je suis en vacances aujourd’hui à Sète.

Un jour, je le ferai, le tour du grand port de Marseille.

 

 

Noter : En rentrant, mettre la main sur les photos de Valérie Jouve prises depuis le Lycée Nord et la Bricarde.

 

 

28/07/04 – Détail monochrome / PASCAL COMELADE
Trajet dans les Pyrénées-Orientales, à l’étude, sur la grande carte :

Collioure, Ceres, Port-Bou, Vernet-les-Bains, Villefranche, Bourg-Madame, Latour de Carol.

 

 

Pendant ce temps, à Babylone, Nikos de la Star Academy fricote avec Anna Mouglalis en Grèce.

C’est une honte.

 

 

27/07/04 – Je danse le Mia / I AM

Thierry Alcouffe, ex-Poltergeist, m’envoie ce florilège tombé dans l’oubli. Madre mia. Ca ne date pas d’hier ça (94 ? 95 ?)

 

 

 

27/07/04 – Porque, Porque / CATHY CLARET

Siestes – tielles – gommés. De la lecture (Sherlock Holmes & Annemarie). Des musiques réconfortantes (Carlos Gardel & Moondog). Des cigarettes au lit. Des bateaux dans la ville et de la lumière mâte.

Depuis ma chambre, je vois les branches d’un vieux et grand platane secoué par le vent. Il n’y a pas d’autre bruit, et pas de lumière qui perce la nuit. Je dors. Je traîne. Je suis heureuse.

 

 

 

Higway to Hell / ACDC - - - en vrac - - -

 

La Trique à la radio (Apple Pie) regarding Disco-Babel : à 1h14

« émi publique n°59 : enregistrée à l'Apple Pie, le 22 juin, pendant les rencontres Cinéma et Enfance. La dernière (snif) de la saison avec l'équipe de RAP en grande forme et Frank Triquenot, invité surprise qui vient présenter le premier numéro de Minimum Rock'n'Roll, zine taille XL, qui se consacre pour cette fois aux rouflaq'(uettes), la grande classe. »

 

D’ailleurs, l’équipe de Disco-Babel s’agrandit ! (©)

 

Plier les pochettes CD (via Chryde)

Emporter son chat en vacances

 

 

L’étrange Musique to come :

14/09 : Charles Hayward (This Heat) à la Maroquinerie
11/09 : Genesis P. Orridge au forum des images
13/09 : hommage a Derek Jarman par Simon Fisher-Turner

 

 

A défaut d'une autoroute, AC/DC donne son nom à une rue
vendredi 09 juillet 2004 (Reuters - 10:39)
MELBOURNE - La mairie de Melbourne a décidé de donner à l'une de ses rues le nom de l'emblématique groupe de rock australien AC/DC, connu mondialement pour son titre "Highway to Hell" (autoroute vers l'enfer).

"La rue en question est l'une des mille que Melbourne a baptisées Corporation Lane, un nom par défaut pour les rues sans nom", a expliqué Catherine Ng, de la commission urbanisme et développement de la ville dont le batteur du groupe Phil Rudd et l'ancien bassiste Mark Evans sont originaires.

L'album "Back in Black" d'AC/DC, qui écume les salles de concert depuis une vingtaine d'années, s'est vendu à plus de 20 millions d'exemplaire dans le monde.

La notification du changement de nom de la rue, approuvé par la mairie, devrait intervenir d'ici la fin du mois.

 

Un tas de boue vendu 730 euros sur internet

jeudi 01 juillet 2004 (Reuters - 20:46)

LONDRES - De la boue ramassée le week-end dernier pendant le festival musical de Glastonbury, en Grande-Bretagne, s'est vendue 490 livres sterling (730 euros) sur le site internet de vente aux enchères Ebay.

Cette vente devrait largement compenser le billet d'entrée, ainsi que les trombes d'eau reçues par les festivaliers.

"Conservée dans un sac plastique (la boue) devrait arriver bien humide, encore recouverte de la rosée de Glastonbury", peut-on lire dans le descriptif rédigé par le vendeur.

La boue a été ramassée devant la scène sur laquelle se sont produits Oasis, Morrissey et Paul McCartney.

Ce souvenir avait été mis à prix 99 pences, soit environ 1,50 euro. Le vendeur a promis de reverser la moitié de la somme à des associations caritatives.

 

 

09/07/04 - Missed / PJ HARVEY

 

 

PJ Harvey était chez John Peel, le 20 mai dernier pour enregistrer une "Peel Session". C'est vraiment chez lui et il est tellement content, qu'il lui fait la bise !
La session et d'autres photos peuvent être trouvées ici.

(vu sur le blog de Mathieu Malon)

 

J Mascis + The Fog Hat

 

09/07/04 – Dinosaur sex / FAMILY FODDER

(Que mon père, lecteur assidu de ces carnets, ferme donc les yeux et aille prenne l’air)

« La deuxième fois que j’ai dormi avec J.Mascis, sa peau était bouillante, exactement comme quand je l’avais quitté, le thermostat réglé sur douze, la peau des bras et des cuisses en polaire, pas vraiment de l’arnaque ma fille. Il était revenu des Etats-Unis d’Amérique juste pour moi, enfin, pour faire un concert aussi, retransmis par la radio. C’était avant qu’on fasse vraiment l’amour pour la première fois. C’était avant qu’il me bave dans la nuque, qu’il fasse crisser ses poils sur mon pubis, m’enfonçant sans grande conviction mais en battant la mesure. Je retenais mon souffle, tentant de capturer ma rock-star. Son cœur était ailleurs, aux balances qu’il loupait peut-être, à sa femme sûrement. Et moi je le serrais, un peu comme on serre un désir cher au fond de sa paume, tandis que mon cœur se ratatinait. C’était l’après-midi. La fenêtre était ouverte et il a crié son bonheur à tous mes voisins, la bite à l’air virevoltant comme les palles d’un hélicoptère, ses cheveux gras plaqués sur ses joues. Je l’ai vu partir dans un grand solo d’air guitar, les yeux mi-clos et la moue rageuse, sa main bagouzée d’une tête de mort claquer mon cul tendu pour marquer les refrains. Je cherchais ma culotte du regard tandis que mon chat emportait vers le salon la capote débordante de bébés dinosaures. J.Mascis était content et le bonheur des rock-stars, c’est important. » (La carte du tendre, inédit)

 

 

08/07/04 – Catholic architecture / ROBERT WYATT

Ca faisait longtemps que je cherchais une photo de lui :

 

en 1997 (par Olivier Roller)

 

Adolescente, j’avais noté la référence d’un de ses livres pour l’emprunter, au milieu de dizaines d’autres, à la Bibliothèque St Charles. Dans le magazine où il était question de ses romans, il y avait une photo de lui en tee-shirt blanc, mèche sur l’œil, le regard bon. Depuis, j’ai lu ses histoires. Toutes. Et depuis, je recherche la photo avec le tee-shirt blanc. Là, il a une chemise et un blouson dessus. Dans Elle, son blouson était fermé. Dans Rage – une belle interview – le portrait était serré. Je l’ai entendu lire un texte sur un disque. J’ai vu son visage quiet, celui au tee-shirt blanc, plus de mille fois, encore l’autre soir, tiens.

Je suis heureuse d’avoir retrouvé Jean-Paul Dubois.

 

Une autre photo : celle d’Annemarie Schwarzenbach.

 

 

Au bureau :

         Je me demandais : qui c’est, là, en photo sur le coin de ton écran ? 

         Une femme

         Elle est étrange, on dirait un mec.

         C’est une écrivain, une écrivain des années 30

         Ah

        

         Tu déjeunes à quelle heure ?

 

Hier soir, j’ai raté la rencontre avec sa biographe, Dominique Laure Miermont à Violette and Co.

Mange mes doigts.

 

Heureusement, il y a encore d’autres bonheurs :

La Charente en ligne et les bouffées de tendresse qui vont avec

« Détails Monochromes » de Pascal Comelade

Anne-Françoise, bientôt

Sète, demain, seule,

et ce sera la première fois.

 

 

05/07/04 – Vieille Hawaii / JOSEPH RACAILLE
(Extrait de « Les Flots Bleus, » album introuvable. Merci à David Fenech)

 

Plutôt que ça :

 

Les journées du Syndeac (en partenariat avec le festival d’Avignon du 13 au 16 juillet 2004) - au Cloître Saint-Louis, 20 rue du portail Boquier - T : 01 44 53 72 10 - T : 04 90 14 14 41 ou 04 90 14 14 47 à partir du 8 juillet - Entrée libre (Nombre de places limité. Merci de confirmer votre venue : contact@syndeac.org)
14 JUILLET - 14h30/18h : MUSIQUES ACTUELLES ET POPULAIRES :
VERS DE NOUVEAUX MODES RELATIONNELS AVEC LES POUVOIRS PUBLICS ?
En collaboration avec la Fédurok, Zone Franche, l'Afijma, la Fédération des scènes de jazz et de musiques improvisées, le Prodiss et la participation de l'Irma
Modérateur : Arnaud Laporte (France-Culture)
Personnalités pressenties : Jacques Bonniel, doyen de l'Université de Lyon II, Jérôme Bouët, directeur de la DMDTS, Gilles Castagnac, directeur de l'IRMA, Isabelle Chaigne, chef de projet musiques actuelles à la Ville de Nancy, Christophe Davy, radical productions, Mathieu Guerre-Berthelot, festival Astropolis - Brest, Maurice Lidou, directeur de El mediator - Perpignan, François Ribac compositeur-bassiste, Sylvie Robert Vice-présidente Conseil régional de Bretagne et Mario Rossi, maire adjoint à la culture de Reims

 

Choisir ça :

 

 

Et bientôt : l’échappée belle.
Vous pouvez compter sur moi.

 

 

04/07/04 – Work in progress – few links…

 

Chatter with John Lennon.

Le blog Me, Myself & I, sur la musique, l’identité sexuelle et des trucs curiosa pas piqués des hannetons (par Wilfried le tatoué, ici en photo au parc de Bercy)

 

 

 

 

04/07/04 – La discothèque de Babel – Désir Désir / SWEET BABY ONE

 

Trois nouveaux groupes rejoignent la discothèque de Babel : Les Blousons noirs, The Absoroptions & Sweet Baby One.

(C’est Pwhy, sur la liste de discussion « Blogomix », qui cause des deux premiers groupes) :

 

Les blousons noirs est un groupe français des années 60, dont deux disques qualifiés d'étranges ont été publiés sur un label Bordelais (Guilain). Jamais entendu mais vu le notule dans le dictionnaire du rock, ça me donne envie depuis : "les blousons noirs n'ont pas la moindre notion de musique. Le guitariste rabâche le même accord, le batteur n'a pas le sens du tempo, le chanteur chante faux. Seules les paroles, déjà connues - 4 titres sont empruntés aux Chaussettes Noires - fournissent un repaire" Si ce n'est pas culte cela (et introuvable, j'ai cherché, un type vendait les 2 vinyles à 100 euros chacun...)

 

 

The Absorptions est un groupe de rock psychédélique américain qui a enregistré un album unique en 1965 "synthetic absorptions" considéré par Lou Reed comme le "disque que toute ma vie j'ai essayé de faire" (il y a aussi Zappa)

Pareil, jamais écouté, introuvable sur le net (le groupe semble avoir été effacé des tablettes) mais 2 notules dans le dictionnaire du rock : "le chanteur hurle ses poèmes sous un tonnerre de feedback, parfois en Tchèque (sa langue natale), la batteuse frappe debout sur un fût, l'organiste se couche sur son clavecin électrique au clavier duquel il assène de violents coups de tête" Michel Houellebecq prétexta partir à la recherche du chanteur Charlie Shield quand il alla en Thaïlande pour les besoins de son livre Plateforme...

 

Sweet Baby One, également, bientôt dans Abus Dangereux.

Document d’archive :

 

Spectacle de Chant

 

Chorale Grind-Core, Variétés et Autres

Avec la participation aimable de

Sweet Baby One
 

 

 


Le vendredi 4 juin

A 18h

Nef de la Gare Montparnasse